Quelques questions générales
En fait ne construit-on pas une filière M2 IFI/UFE avec un programme constitué de modules pour lesquels les enseignants auront accepté d'aller au Caire ?
Avec la règle des 80 % d'enseignement assuré par des E/C ou assimilés de l'UNS, il nous faut donc animer sur place 16 ECTS (80% de (12 ECTS obligatoires + 8 ECTS optionnelles)), l'équivalent de 8 modules courts de la maquette M2 IFI.
Comment pourrons-nous motiver 8 de nos collègues quand les années passées, et suite à nos appels, seul 1 enseignant est aller au Caire pour un module M2 IFI ?
Quelques questions pratiques :
Qui prendra à son compte les charges de l'organisation M2 IFI/UFE et les responsabilités quotidiennes qui en découlent ? En lieu et place de quelle charge d'enseignement ?
En effet :
Notre expérience sur 2 ans, avec Stéphane, nous permet de lister les exemples de surcharges suivantes et nous en oublions sûrement (Cf. le site http://iam-ami.unice.fr/ que nous gérons pour nos relations avec l'UFE et ESPRIT, comptes rendus, notes techniques, copies des documents officiels …) :
Gestion voire maintenance du système de visio dans tous les cas indispensable en dehors des cours pour maintenir un contact entre enseignants et étudiants distants …
Gestion de l'emploi du temps tout à fait différent quand il faut gérer des semaines bloquées
Suivre les relations entre les enseignants sur place et les référents de l'UNS (pas des plus motivés pour prêter main forte en général si en plus il ne font même pas cours), veiller au respect des programmes, veiller à la validation des notes par le référent (qui se réveille pour signaler qu'au regard des résultats le programme convenu n'a pas été suivi par son homologue à distance)
Organisation des soutenances et des suivis de PFE à distance
Rédaction des dossiers de demande de bourse OMJ
Suivi des étudiants pour l'obtention de leur visa
rencontres avec les étudiants en visio pour des points réguliers (il y a plus de raisons que des Pbs apparaissent avec une gestion distante)
Collecte des sujets de stage assez tôt pour que certains étudiants puissent disposer d'une bourse AUF (et parfois sponsoring si vous avez un contrat de recherche comme Stéph et moi avec EDF, et que vous pouvez sponsoriser 1 étudiante à hauteur de 2 à 3 K€ qui n'a pas eu son sem1 et qui n'aura probablement pas son sem2 )
Une question générale à nouveau :
Si l'on se dirige vers un M1/M2 orienté recherche dans les
thématiques “élues” :
représentation et extraction des connaissances
réseau
systèmes à large échelle
systèmes complexes (y compris bio-info)
pour lesquelles la motivation de récupérer des bons étudiants en recherche suffira à nos collègues pour s'impliquer massivement, pourquoi devons nous encore risquer de galérer avec un M2 IFI/UFE ?
Est-ce qu'il y a un truc qui nous a échappé sur ce point ?
Si non, nous proposerions la formule suivante :
soit les étudiants UFE viennent à Sophia en sem. 1 du M2 IFI (ils peuvent même choisir leur filière sans qu'on doive en créer une nouvelle) selon la proposition d'Igor
soit l'on ouvre que le M2 recherche avec nos collègues de Paris tel que prévu par ailleurs, hors IFI, ce qui devrait simplifier énormément de problèmes quotidiens.
Pour info :
Voici un papier, certes pas très récent (oct. 2007) mais bien éclairé
sur des points qui n'ont aucune raison de changer :
http://ressources.campusfrance.org/publi_institu/agence_cf/notes/fr/note_10_fr.pdf
Il mentionne en particulier la liste des coûts (p. 11 et 12) pris en
charge par les établissements d'accueil pour des “formations
délocalisées” et en particulier des “frais d'ingénierie pédagogique”.
Par ailleurs, en conclusion p. 16 les questions posées ne semblent
pourtant pas vraiment dater de 2007 .